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La revanche de la tomette
lundi 9 janvier 2017, par
Je pense ne jamais avoir cessé d’aimer les tomettes. Elles m’évoquent ce côté chaleureux qu’avaient les maisons de nos grands parents, celles que le temps rendaient de plus en plus belles. La terre cuite laissait alors sous nos pieds d’enfants,cette douce sensation de fraîcheur dont je suis encore aujourd’hui, un peu nostalgique. Mise à mal par son côté provençal et son design uniforme, elle a peu à peu déserté la décoration intérieure, au profit de carreaux jugés plus modernes.
Trop connotée par le temps, trop démocratisée peut-être, la tomette a donc laissé place à un sol plus neutre, plus uniforme, plus discret. La faute au minimalisme et aux intérieurs blancs immaculés sans doute. C’est ainsi que le carrelage de 40 cm tendance dans les années 90, s’est vu remplacé par ceux de 80cm, voir 1m aujourd’hui, dans un camaïeu de gris, de beige… Il est vrai qu’ils créent une réelle sensation d’espace, et laissent une place de choix au mobilier qui se décline désormais en toute liberté, dans des couleurs et volumes multiples.
Puis, s’installe peu à peu dans nos maisons modernes, le vintage. Revenu en force depuis plusieurs années, tout y passe. Meubles en rotin, luminaire, papier peint et même… tomettes. Au sol, au mur, dans la salle de bain, la chambre, le salon…elle envahit à nouveau nos intérieurs et fait la une de la presse. Les couleurs et les motifs en plus, la tomette se modernise, se mélange et se confronte à la maison contemporaine.
Un seul mot d’ordre : le mélange. Exit le total look de l’époque, la tomette s’utilise avec parcimonie. Elle vient rehausser un vieux parquet, donner du chien à un couloir ennuyeux ou égayer une salle de bain. Elle se paye même le luxe de prêter son design à Form Us With Love, un studio de création qui imagine un revêtement mural totalement écologique et composé de laine. Des Suédois. Encore. Mais ça, c’est une autre histoire…